De L’Estaque aux Calanques, le littoral marseillais forme une ligne continue de 57 kilomètres. Mais si l’on pouvait déplier toutes les anses, toutes les criques, aligner les côtes des îles et mettre bout à bout tous les quais, toutes les digues, il représenterait une très vaste étendue dont chaque mètre est scrupuleusement utilisé par les citadins pour accéder à la mer, y déployer des activités sur une large zone qui, malgré les imaginaires, les tempêtes et les apparences, n’a rien, absolument rien, de sauvage.
Ou ne l’est plus.